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Vendée Globe - Jour 8

15.11.2020


Douce nuit après la tempête : 10 noeuds, mer plate, toutes voiles dehors. Des conditions très agréables pour se reposer, moins pour faire avancer ma belle La Fabrique. Le vent ne devrait pas tarder à refuser et donc être plus serré, ce qui va me permettre d'accélérer et de tenter une approche sur ceux de devant. Mais vus les fichiers météo, il ne faut pas non plus s'attendre à avancer comme Hugo Boss ! 

Hier première douche, premier moment pour moi. Ça aussi ça fait partie du Vendée Globe, de s'occuper de temps en temps du marin. C’est quand même lui qui fait avancer le bateau et je peux vous dire qu'il avait besoin d'un bon coup de propre !

Aujourd'hui est peut-être la journée où je vais faire appel à Carglass pour réparer ce hublot qui me fait mal au coeur. Le bateau est nickel, il y a juste ça. Juste une petite erreur dans un virement et paf. Il va falloir être bon sur la réparation, qu’aucune goutte d’eau ne vienne s émettre là-dedans. Je vais voir comment se stabilise le vent avant de commencer le travail. 

Niveau classement ce n’est pas trop ça ce matin, du coup j’ai le moral un peu dans le sac. Derrière c'est revenu mais bon, quand je vois Isabelle en train de transpercer la flotte… Chapeau, grande dame, et ça donne aussi de l'espoir que rien n’est jamais joué. 

Je commence donc ma journée par un petit café, un petit IAM dans les oreilles et je motive ma belle grosse citrouille à avancer plus vite. Je suis à 100% des polaires, je suis à fond, mais chaque bateau a ses défauts et le mien, ça a toujours été le petit temps. Vous mettez en plus un Alan qui déteste ça et voila un bon mélange raté pour ce genre de conditions… On ne lâche rien c'est long, encore très long. 



Image d'illustration © Christophe Breschi / La Fabrique



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