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Vendée Globe - Jour 6

13.11.2020

J’ai changé de bord cette nuit vers 2H TU : du Sud et encore du Sud. Je n'ai pas été très bon sur mon positionnement hier soir, mais je vous explique pourquoi. Tout allait bien jusqu’à ce que je me prépare pour une petite sieste. Réveil : OK. Vent + mer : OK. C’est parti pour une bonne petite sieste de 40 minutes. Sûrement la première aussi longue depuis le départ. Bah tu m'étonnes... Heureusement que je n’étais pas trop proche des îles des Açores, sinon je finissais sur la plage…

Je me réveille par un bruit étrange de « bip bip »… Ah le réveil marchait bien lui, ça, aucun souci ! Mais apparemment, j'avais besoin de repos, c'est ce qu'on va dire : je me suis fait 2 heures de sieste, non stop ! 

Je pouvais essorer mon t-shirt en sortant du lit. Je pense que j’ai eu une montée de stress qui m'a assommé. Cette dépression me rend mal à l’aise, je ne sais pas où mettre la barre. L’ensemble des routages me la fait traverser en plein coeur. Mais pas moyen, je ne casse pas mon bateau entre les Canaries et les Açores !

 J'ai l'impression que cela fait 3 semaines qu'on est partis, ce début de course est aussi stressant et long qu'un tour du monde à lui tout seul. Pourtant rien d'incroyable, un passage de front, une dépression, une mer forte. La routine quoi ! J’oubliais la pétole. Si vous cherchez quelqu'un pour naviguer dans la pétole, n'hésitez pas, je suis dispo au retour du Vendée. Vous voulez de la pétole, Alan l’amène à vous !

Sinon rien à signaler à bord, ça roule. Je fais ma route, je rentre dans ma petite routine, c'est peut être ça aussi… Je me suis envoyé un gros, gros plat de pâtes, ça a du me caler pour la sieste ! 

Allez, j'ai des concurrents à remonter, une dépression tropicale à passer et un tour du monde à boucler !

Photo d'Illustration © Christophe Breschi / La Fabrique



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