Depuis leur départ de Gênes hier, le Team AMAALA peine à dépasser les 5 nœuds, obligeant la flotte à longer la côte pour profiter de la moindre variation de vent. La Méditerranée se montre une nouvelle fois intraitable avec ses systèmes météo instables et ses vents ténus.Le début de la course se joue donc au contact : avec des marins rivés sur les moindres faits et gestes de leurs concurrents, à la recherche du souffle qui fera la différence. Les vitesses sont comptées en fractions de nœud, la flotte particulièrement resserrée, et il faudra beaucoup de patience avant de descendre vers le sud. Pour Jessica, déjà à bord lors de la deuxième étape les réflexes reviennent rapidement, tandis que Yann découvre les exigences de l’IMOCA. Alan et Conrad restent pleinement mobilisés pour coordonner le bateau et guider l’équipage à chaque manœuvre.Bataille intense sur le pont, répartition des poids, réglages au millimètre, concentration extrême… « Ça vire en slow motion tel un concours d’escargots ! »
Images © Adrien Cordier / Air Vide et Eau productions