Top départ ce dimanche à 17h00 pour 545 milles entre la Côte d’Azur et l’Italie.
Sous conditions légères, le Team AMAALA s’élancera cet après-midi, avec un passage de porte au large du rocher monégasque avant de contourner la Corse par l’Ouest.
On le sait, la Méditerranée peut se montrer imprévisible et impitoyable, Alan, Conrad, Lucie et Mathis devront donc redoubler de vigilance !
« Cette quatrième étape s’annonce… compliquée. Pour l’instant, il y a encore beaucoup d’incertitudes, notamment pour le petit détour vers le Scoring Gate à Monaco.
Les modèles météo ne sont pas alignés entre eux, et encore moins avec ce qu’on observe réellement depuis le bateau.Ensuite, ça risque d’être très technique pour la descente de la Corse, la remontée et pour l’entrée en baie de Gênes.
Ça risque d’être compliqué tout le long de cette course, mais on est là pour ça, on reste optimiste et on garde patience… même si trois membres de l’équipage sur quatre ont déjà avoué détester la pétole ! Donc il faudra tenir bon, être patient, et surtout être prêt à saisir chaque opportunité.
Garder l’esprit ouvert et libre sera essentiel. On naviguera certainement beaucoup à l’œil, en observant l’horizon, les nuages et les radars. On jouera le bord rapprochant : parfois, le plus simple est le plus efficace !
Le bateau, on le connaît. L’équipage est quasiment le même que lors de la dernière étape : seul Bex a été remplacée par Lucie. On est donc bien rodés. Malgré le score, on a parfaitement tenu notre étape précédente, et cette fois, l’objectif est clair : faire mieux, recoller à la flotte et profiter des nombreuses opportunités qui se présenteront sur ce « champ de mines » devant nous.
Le mot d’ordre : rester zen, rester cool, mais toujours opportunistes ! »
« Avec davantage d’exigence envers moi-même. L’idée, c’est forcément de faire mieux : tirer les leçons des petites erreurs de l’étape précédente et les corriger. Le parcours et les conditions météo s’annoncent compliqués. Malheureusement, la météo ne nous facilite pas la tâche : il faudra savoir provoquer sa chance et rester bien placés dans le paquet, car on risque de la subir plus qu’autre chose. L’important, c’est de rester patient, ne pas se mettre de pression, éviter les erreurs et naviguer proprement.
Si on coche toutes ces cases, tout devrait bien se passer. Et ça, on sait le faire. Le plus important, c’est surtout de prendre du plaisir.»
Image © Adrien Cordier / Air Vide et Eau productions