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L’après-Vendée Globe / MAI : Se préparer au pire

environ 11 heures


Quatre mois après son retour de Vendée Globe, Alan vous dévoile les coulisses de la construction de ses projets.

Tous ceux qui ont un jour entrepris vous le diront : le doute est le pire ennemi de celui qui veut bâtir. Le doute de ceux qui n’y ont jamais cru (et n’y croiront jamais), le doute de ceux qui n’y croient pas car ne savent pas ce que c’est, le doute de ceux qui y ont cru mais ne savent plus… Qu’importent ces doutes-là. Ma capacité à y croire, coûte que coûte, est toujours passée outre. Et elle en a étonnés plus d’un, alors que c’est bien là que réside la seule chance d’y parvenir. Mais quand le doute s’installe en soi, au creux de l’espoir qui nous fait vivre, le jeu en vaut-il toujours la chandelle ? 

Quand le sommeil s’échappe, que le temps passe sans nouvelles certitudes et que le « money time » avant la deadline que l’on s’est fixée s’enclenche, faut-il continuer d’y croire ? Quand on envisage de libérer son équipe, qu’on se renseigne sur de nouvelles pistes pour la suite, ce sont de longues heures, sombres, où l’attente devient insupportable, et où une réponse (même négative) devient vitale, comme seul espoir de libération. 

Et c’est parfois (souvent ?) dans ces moments-là que les situations se débloquent, que l’avenir se clarifie… et que continue de se forger ma réputation de gars qui ne lâche rien, qu’on a tendance à enterrer un peu vite mais qui parvient toujours à rebondir. 

Car vous l’aurez peut-être compris : la bonne nouvelle (SPOILER), c’est que la fameuse graine a pris ☺️







Photo © Jean-Louis Carli / Aléa
 



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