guyader-bermudes-1000-race-derniers-mots-de-pontons

Guyader Bermudes 1000 Race : Derniers mots de pontons…

07.05.2023


À quelques heures de prendre le départ de leur première course en double à bord de l’IMOCA Hublot, Alan Roura et Simon Koster ne cachaient pas une certaine excitation, couplée à une légère appréhension typique de ce genre de période. Départ dans du vent faible, à 13 bateaux, première course de la saison, première expérience pour le duo… Les circonstances sont en effet particulières pour l’équipage 100% suisse ! 

Alan : « Ça s’annonce vraiment sympa avec un super plateau, il y a du niveau partout en foils et en dérive. Depuis un an, nous avons beaucoup progressé : on arrive mieux à faire fonctionner le bateau, à trouver les réglages, on voit clairement le chemin qui a été parcouru. L’objectif, c’est d’être dans le bon paquet, de faire une belle trace et de tirer le meilleur du bateau tout le temps. À deux à bord, c’est très intéressant : on apprend plus vite et tout va plus vite surtout ! La Guyader Bermudes 1000 Race Brest-Brest est trop courte pour prendre le temps de se mettre dans le rythme comme une transatlantique mais il faut quand même veiller à être dans la gestion et à ne pas être dans le rouge. Les conditions attendues devraient être très maniables même si ça peut partir vite dès le départ ! 

Il y a forcément de l’excitation car c’est la première de la saison et nous y allons avec certaines ambitions, au sein d’une flotte qui est importante, avec un super niveau. Ça donne envie de jouer avec les bons et d’essayer de continuer à apprendre sur notre bateau, car il nous reste encore quelques interrogations dans certains angles et forces de vent, par rapport à certaines voiles. Je pense que nous sommes un très bon binôme et que ça va très bien se passer. C’est toujours pareil finalement, il y a la phase de départ où nous sommes vraiment tendus et puis une fois que c’est passé, environ une heure après le départ, nous nous mettons en mode course et c’est parti ! »

Simon : « Les dernières heures avant le départ sont toujours les plus stressantes car nous avons hâte que le départ soit donné, que le bateau soit calé sur un bord et que ça navigue ! C’est d’autant plus le cas lorsqu’il y a peu de vent car nous pouvons vite nous retrouver trop loin de la ligne, ou en retard. Mais globalement, une fois que la course est lancée, ça va quand même beaucoup mieux, le jeu est clair et tout le monde va dans la bonne direction !

Les premières heures s’annoncent plutôt molles, plutôt compliquées, car il y a une petite bulle anticyclonique qui nous passe dessus. Le but va être de s’en extraire au plus vite, cap vers l’ouest pour retrouver du vent ! C’est aussi ce qui déterminera notre stratégie au départ, dans une zone où il y a quand même pas mal de courants, ce qui est également à prendre en compte pour ne pas se faire pousser dans des endroits où nous ne devrions pas nous trouver. »








Photo © Vincent Curutchet



SPONSORS