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The Transat CIC : Alan, le 5 mai au matin

05.05.2024

Après bientôt une semaine de course dans des conditions extrêmement usantes, Alan confessait ce matin que « la vie à bord est très compliquée, mais le moral est bon et stable ». Bientôt une nouvelle zone de transition à négocier, durant laquelle le skipper de l'IMOCA Hublot pourra reprendre des forces mais devra veiller à ne pas se faire rattraper !

« C’est un peu bruyant aujourd’hui, on a passé une nuit bien difficile avec des conditions de mer très, très, très forte, très courte, où le bateau choppe une déferlante et se lance à 35 noeuds avant de s’arrêter dans la vague d’après. C’est hyper brutal. 

J’ai tenté de garder le bateau assez toilé pour mettre un peu de sud dans ma route, pour contrôler un peu le groupe de derrière. Je suis sous 2 ris et FR0, je voulais changer de voile avant que le vent n’entre hier mais je me suis un peu fait surprendre du coup j’ai fait avec le FR0. C’est intense ! 

Pas beaucoup de sommeil, pas du tout d’ailleurs, il y a du cargo, du vent, de la mer. Pas facile ! La vie à bord est très compliquée, mais le moral est bon et stable, ça roule. C’est juste que là ce serait cool que ça se calme un peu parce que c’est vraiment invivable. Et pourtant il n’y a que 30 noeuds moyen, alors que c’est monté à 40. Ce n’est pas fort en force de vent mais la mer est horrible.

J’ai hâte de pouvoir me fair mon premier café de la journée, si j’y arrive ! Mais c’est cool, on se rapproche ! On se rapproche fortement ! D’ici 200/250 milles le vent va commencer à tomber pour moi. Il faut que je prenne de l’avance sur ceux de derrière et que j’essaye de combler un peu de retard sur ceux de devant qui commencent à empanner ! »




Photo © Vincent Curutchet



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