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Entraînements à Cascais : mode d’emploi

07.04.2023


Basés depuis désormais plus d’une semaine à Cascais, à l’Ouest de Lisbonne, Alan Roura et son équipe ont entamé leur session d’entraînements au Portugal. Pourquoi Cascais, quels objectifs et comment cela s’organise ? Explications. 

Quatre semaines de navigation intensives dans les alizés portugais. Tel est le programme d’Alan Roura et du Hublot Sailing Team, en guise d’échauffement avant la reprise de la saison, le 7 mai prochain avec le départ de la Guyader Bermudes 1000 Race, à Brest. Quatre semaines de rotations, aussi, afin que l’IMOCA Hublot navigue autant que possible, avec ou sans son skipper. « La logistique d’équipe s’est révélée être un premier petit défi », sourit Allyson Mousselon, Team manager du projet, membre de la première équipe sur place afin de s’assurer du bon démarrage et de la bonne fluidité de l’organisation et du planning sportif. Après un convoyage en double depuis Lorient, Alan et son co-skipper Simon Koster se relaieront donc à la barre du monocoque jaune et noir. « L’idée est de continuer à déchiffrer le mode d’emploi du bateau et d’en ajouter notre façon à nous de l’utiliser, avance le navigateur genevois. Que ce soit avec Simon ou moi, peu importe, l’essentiel est de tester le plus de configurations possibles et d’engranger un maximum de données. » La première semaine était ainsi dédiée au test des voiles de la saison 2023, neuves ou d’occasion, afin d’établir une « table d’utilisation » de chaque combinaison de voilure selon les forces et angles de vent. 

Inshore, offshore et invités de marque 

Pour cette première phase, Alan et Simon ont pu se confronter au nouveau Maître CoQ V de Yannick Bestaven tout en bénéficiant de l’oeil expert d’Alex Thomson, ancien skipper du bateau, embarqué pour 3 jours de navigation « inshore » (en baie, à la journée), à bord de Hublot. « C’était très intéressant d’avoir Alex de retour à bord et d’avoir son point de vue sur les évolutions que nous avons apportées au bateau, s’est réjouit Alan. Dans notre démarche d’apprentissage, c’est important d’avoir plusieurs regards, cela nous fait gagner du temps, tout comme de se confronter à un autre bateau… Et c’est d’autant plus enrichissant quand les performances se valent et que ça se termine en mode match-race ! » Le Britannique reparti et Simon rentré en Bretagne pour quelques jours de repos, Alan était alors rejoint par Laurent Bourgues, navigateur multi-support depuis de nombreuses années et membre de plusieurs équipes de course au large par le passé. À peine ce dernier arrivé que l’équipage deuxième version partait pour une navigation « offshore », au large, d’un peu plus de 24 heures. Objectif : toucher du vent fort avec un aller-retour au près puis au portant. « Nous avons trouvé de bons réglages et avons encore beaucoup appris sur le bateau » déclarait Alan à son retour à terre. Côté équipe à terre, justement, même principe de « turnover » pour l’équipe technique, qui fait également partie de l’équipe navigante : Laurent Châtaigner a ainsi laissé sa place à Guillaume Aurenche tandis que Pierre Moizan enchaîne pour une deuxième semaine consécutive aux côtés d’Alan. Ces prochains jours, les rotations se poursuivront avec un changement de skipper entre Alan et Simon, l’arrivée d’Alexis Monier ainsi que la participation d’autres invités tels que Sébastien Josse ou encore le coach Tanguy Leglatin. Pas de trêve pascale donc, mais encore du beau travail en perspective au Portugal ! 

Photo © Hublot Sailing Team



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