L’IMOCA Hublot a franchi la ligne d’arrivée au large de New York ce mercredi 8 mai à 13h04’36’’ (heure suisse), après 9 jours 23 heures 34 minutes et 36 secondes de mer depuis Lorient.
Le skipper suisse, ralenti dans la dernière partie de course suite à une avarie de foil, aura parcouru 3 229,81 milles à la vitesse moyenne de 13,48 noeuds. « C’est bon ça, 13e c’était prévisible mais on l’a fait : la Transat anglaise, c’est dans la poche ! » s’est-il toutefois exclamé au passage de ligne, dans un cri de joie ! Car jusqu’au dimanche 5 mai au soir, Alan Roura réalisait une très belle course, à la lutte pour le Top 10, après n’avoir navigué que deux fois à bord de son bateau dans sa nouvelle version.
Il y a donc de quoi se réjouir et du positif à retenir pour la suite de la saison.
BRAVO ALAN !
Heure d'arrivée : 13:04:36 (heure suisse)Temps de course : 9 jours 23 heures 34 minutes 36 secondesDistance parcourue : 3 229,81 milles nautiquesÉcart avec la première place : 1 jour 16 heures 41 minutes 4 secondesVitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 12,31 noeudsVitesse moyenne réelle : 13,48 nœuds
Alan Roura · #TheTransatCIC | Arrivée - Mercredi 8 mai 2024
« Ce n’était pas la place espérée il y a deux jours mais ça fait partie du jeu, ça fait partie du sport mécanique. Je suis très content de passer cette ligne et du travail qui a été fait pour être là, pour être performant.
Je suis étonné, heureux, c’était une course d’enfer, dans le bon sens du terme. C’était vraiment magique ! Ça fait du bien de prendre du plaisir, de profiter, de passer par plein de phases différentes avec le bateau…
Aujourd’hui je suis très honoré d’avoir pu mettre mon nom sur la liste des participants à cette Transat avec des bateaux qui sont de plus en plus compliqués.
Place maintenant au chenal, je viens de caler le bateau à 9,5 noeuds, on arrivera quand on arrivera. Hâte d’être à New York pour profiter, car c’était tellement intense que je vais avoir besoin d’un peu de sommeil ! »
La ligne d’arrivée se situant à environ 110 milles de la côte, entre deux points de passage virtuels dans la baie de New York, il faudra encore patienter avant qu’Alan puisse mettre pied à terre. Le skipper ne devant par ailleurs pas dépasser une vitesse maximale de 10 noeuds. L’objectif de ce dispositif ? Limiter les risques de collision entre les bateaux participants à la course et la mégafaune marine présente dans ces zones de protection des cétacés, où rorquals communs, baleines bleues, baleines à bosse, cachalots rorquals boréals, petits rorquals, globicéphales tropicaux et autres baleines à bec se reproduisent et s’alimentent.
Une fois son IMOCA Hublot amarré aux pontons de la Marina de Moonbeam Gateway, au sud-est de Manhattan, où il sera basé pendant toute la durée de son escale américaine, Alan et son équipe pourront procéder à un examen approfondi des dommages subis par le foil bâbord dimanche 5 mai au soir. Tout sera alors mis en oeuvre pour être au départ de la course retour, la New York Vendée, dont le départ sera donné le 29 mai prochain, après le « Vendée Liberty Show », première épreuve d'exhibition au pied de la statue de la Liberté, le 24 mai.